Dialogues
La parole aux jeunes
Échanges scientifiques
Comment les humains vont-ils pouvoir continuer à exister après le réchauffement total de l’environnement ?
Il n’existe pas de réponse simple ou univoque à cette question. D’abord, on ne sait pas ni quand ni comment le réchauffement se stabilisera. Avec des scénarios de réduction des émissions des gaz à effet de serre, le réchauffement pourrait être plus faible que prévu et le climat se stabiliser. Sinon, tout dépendra de l’évolution technologique, politique et environnementale dans les décennies à venir. Mais il est certain que cela exigera un effort mondial colossal et une remise en question de nombreux aspects de notre mode de vie actuel.
Quoi qu’il en soit, plusieurs pistes de solutions devraient émerger, par exemple :
Des solutions basées sur la nature, comme la régénération des écosystèmes dégradés ou des projets de géo-ingénierie pour tenter de stabiliser le climat.
Des adaptations technologiques car nous sommes des êtres vivants vraiment très créatifs et l’histoire de l’évolution de l’être humain l’a démontré à plusieurs reprises. Peut-être que dans 100 ans, nous aurons développé des technologies avancées pour créer des environnements artificiels, comme des villes sous dômes ou sous-marines – Qui sait!
On y voit beaucoup de choses sur l’exploitation de l’espace et la création d’une nouvelle planète. Est-ce que c’est faisable ?
L’idée de coloniser d’autres planètes est souvent envisagée comme une solution pour sauver l’humanité. Toutefois, la colonisation à grande échelle d’une nouvelle planète n’est pas, pour l’instant, réalisable avec les technologies dont nous disposons, surtout qu’aucune autre planète pouvant nous accueillir (soit avec de l’eau, et une atmosphère riche en oxygène) n’est accessible à distance que nous pourrions parcourir.
Actuellement, des entreprises comme SpaceX, dirigée par Elon Musk, et des agences comme la NASA travaillent sur des projets pour envoyer des humains sur Mars, avec l’objectif de créer une colonie permanente dans les décennies à venir. Toutefois, ces projets en sont encore aux premières étapes de planification et d’expérimentation, et aucune mission habitée n’a encore eu lieu.
Néanmoins, les progrès dans l’exploration spatiale, les technologies, et la gestion des ressources pourraient peut-être changer la donne dans les prochaines décennies. En ce moment, il est très difficile de dire si cela sera vraiment possible, et cela reste très peu probable à l’échelle de toute l’humanité
Et puis, avant de penser à quitter la Terre, il serait peut-être plus sage de se concentrer sur la préservation de notre propre planète ?
Avec les changements climatiques, est-ce que l’hiver tel qu’on le connait et que l’on a connu est destiné à disparaitre? Est-ce qu’il y vraiment plus de neige à l'époque où nos parents ont grandi?
Plusieurs élèves du secondaire ont soulevé cette inquiétude face à l’avenir de la saison froide. La réponse est complexe, mais tous les chercheurs sont d’avis que le climat de l’hiver est en transformation, du couvert de neige jusqu’au motif des flocons !
Selon les données de la station météorologiques situé à l’aéroport Jean Lesage à Québec, la quantité de neige totale au sol (cm) par année (janvier à décembre) a enregistré une légère diminution de 1943 et 2011
Maintenant, si l’on compare les quantités moyennes de neige au sol pour les enfants de trois générations différentes, on constate que la quantité moyenne de neige au sol était de 332 cm pour la période de 1951 à 1970, de 322 cm pour la période de 1971 à 1990 et de 305 cm pour la période de 1991 à 2010. Il est possible de confirmer que nos grands-parents avaient raison : Oui, il y avait plus de neige lorsqu’ils étaient petit comparativement à aujourd’hui. En fait, selon les données d’Environnement Canada, il y a une diminution du couvert de neige au sol de 30 cm entre la période de 1951 à1970 et celle de 1991 à 2010 à Québec.
Dans ses projections, Environnement Canada estime que la période d’enneigement devrait diminuer de 10 % à 20 % d’ici 2050 et que les chances de revenir à des épaisseurs de neige au sol équivalentes aux décennies passées sont quasiment inexistantes.